L’autonomie des personnes âgées est un enjeu capital de nos jours. La perte d’autonomie suppose un suivi et une prise en charge qualitative pour poursuivre les actions quotidiennes de la vie. Il est donc primordial de trouver des solutions pour maintenir au maximum cette autonomie. De quelle manière peut-on veiller sur la santé de chaque sénior ? Comment est-il possible de favoriser chaque jour leur indépendance ? Et comment le personnel de soin peut-il arriver à assurer cette démarche ? Détaillons tout cela dans cet article.
Accompagner le patient âgé tout au long de son parcours
La fragilité chez un individu, c’est cet état intermédiaire entre le vieillissement normal et la perte d’autonomie. Afin de dépister les facteurs de risque et d’envisager les mesures préventives à mettre en place, le diagnostic est déterminant.
Il faut donc pouvoir évaluer, régulièrement et sur la durée, le degré de dépendance d’une personne âgée. Pour fonctionner, une telle démarche d’évaluation repose notamment sur 2 axes :
- Connaître l’évolution du patient lorsqu’il est à son domicile pour mieux appréhender ses besoins.
- Faciliter l’accès au dossier de chaque patient au personnel et établissement de santé (médecin généraliste, spécialiste, hôpital, EHPAD…)
S’appuyer sur l’expertise des professionnels du soin mais pas seulement !
Renforcer ce dispositif d’accompagnement du patient âgé, c’est aussi organiser la coordination du personnel de soin. D’ores et déjà, dans les dispositifs existants, les médecins, les infirmières coordinatrices, les kinésithérapeutes… travaillent main dans la main. Par ailleurs, les infirmières en pratiques avancées commencent à se déployer auprès des patients pour se faire le relais des médecins.
Chacun de ces acteurs, par leur proximité et leur expertise, alimente les données médicales relatives à chaque patient âgé. Mais ils ne sont pas les seuls.
D’autres intervenants jouent un rôle prépondérant : les accompagnants du quotidien. En effet, ces derniers sont souvent les plus à même de voir ce qu’il se passe. Ils peuvent ainsi trouver des solutions (comme la mise en place de plateaux-repas) et alerter si nécessaire.
Néanmoins, face à l’augmentation du nombre de séniors, il faut également faciliter la remontée d’informations sur l’état de santé des personnes âgées. Or, les professionnels du soin et les accompagnants ne peuvent pas assurer seuls une telle charge de travail. Sans compter que les ressources humaines et financières sont limitées. La réponse technologique apparaît comme le moyen idéal de pallier cela.
Favoriser l’usage de bons outils technologiques
Les solutions technologiques renforcent les interactions humaines. Elles contribuent pleinement à la préservation de l’autonomie des personnes âgées, améliorant ainsi leur qualité de vie.
La plateforme de solutions connectées de Telegrafik offre justement les outils nécessaires (les bons capteurs communicants, les bons logiciels…). Son rôle est de :
- Sécuriser à la fois les gens âgés et les personnes en perte d’autonomie
- Prévenir la perte d’autonomie
- Informer et coordonner les professionnels du soin et de l’accompagnement qui œuvrent autour de la personne en situation de fragilité.
D’autres solutions existent et permettent aussi d’évaluer régulièrement l’état de santé. C’est le cas de l’outil Icope de l’OMS. Il permet à des patients de procéder, seuls ou accompagnés, à une évaluation de leurs capacités intrinsèques.
Si le suivi des patients âgés est une nécessité, l’objectif pour l’avenir est avant tout de réussir à prévenir la perte d’autonomie, puis de prescrire des solutions adaptées à la situation de chacun. Si tout est mis en œuvre pour anticiper les chutes et les dégradations de l’état de santé, chaque personne âgée pourra vieillir sereinement à son domicile.